CHEMIN D'OMBRES
"Elle sait marcher sur l'eau
parfois sur des aiguilles
et son ombre sur mon ombre
module notre chemin"
Bernard Pozier
C’est la nuit qui traverse la fenêtre,
les rues de sel glacé sont le présage
pour retrouver cette solitude
dans laquelle je soutiens ta main
et me rencontre en sentant
l’haleine des ombres.
Je marche sur les minutes
Je trouve la musique
dans l’espace vide
entre ta respiration invisible,
toujours chaude dans la mémoire,
et la mienne faite de brouillard.
Toi, tu attends la mer,
depuis ta chambre obscure,
tu fais un effort pour me trouver
illuminé par la lune et des vieux désirs,
par le peau blanche des étoiles.
Nous deux sommes un soupir.
C’est la même fenêtre patiente
qui voit l’eau tomber sur les rêves,
qui voit la nuit exhumer des chansons
et qui reflète la recherche silencieuse
de notre chemin allumé dans le noir,
où restent les souhaits de chair.
les rues de sel glacé sont le présage
pour retrouver cette solitude
dans laquelle je soutiens ta main
et me rencontre en sentant
l’haleine des ombres.
Je marche sur les minutes
Je trouve la musique
dans l’espace vide
entre ta respiration invisible,
toujours chaude dans la mémoire,
et la mienne faite de brouillard.
Toi, tu attends la mer,
depuis ta chambre obscure,
tu fais un effort pour me trouver
illuminé par la lune et des vieux désirs,
par le peau blanche des étoiles.
Nous deux sommes un soupir.
C’est la même fenêtre patiente
qui voit l’eau tomber sur les rêves,
qui voit la nuit exhumer des chansons
et qui reflète la recherche silencieuse
de notre chemin allumé dans le noir,
où restent les souhaits de chair.
CAMINO DE SOMBRAS
"Ella sabe caminar sobre el agua
a veces sobre las manecillas
y su sombra sobre mi sombra
modulan nuestro camino"
Bernard Pozier
La noche atraviesa la ventana
las calles de sal helada son el presagio
para reencontrar esta soledad
en la que sostengo tu mano
y me encuentro sintiendo
el aliento de sombras.
Camino sobre los minutos
me topo con música
en el espacio vacío
entre tu respiración invisible
siempre tibia en la memoria
y la mía hecha de niebla.
Tú, esperas al mar
desde tu cuarto oscuro
haces un esfuerzo por encontrarme
iluminado por la luna y viejos deseos.
En la piel blanca de las estrellas
los dos somos un suspiro.
Es la misma ventana paciente
la que mira al agua caer sobre sueños
mira a la noche desenterrar cantos
y refleja la búsqueda silenciosa
de nuestro camino iluminado entre el negro
donde aguardan los deseos de carne.
3 comentarios:
Qué padre poema. Empezando por el epígrafe, Pozier es ecxelente. Saludos.
Beatriz:
Se nota tu avance en el francés, que gozada de poema. Sigue compartiendo.
Desde tu México, Querido un beso grande.
Monique.
Mucho tiempo sin pasar por aquí. Me han gustado las últimas entradas. Saludos
Publicar un comentario