Hoy la noche es mía, con su luna oculta en los vidrios empañados
y sus migajas de festejos agonizantes.
Reclamo este espacio para condenar tu ausencia.
Para que las palabras dichas no se ahoguen en el pasar de taxis,
en el mar de silencio que azota tu contrición.
La noche es mía, pongo mi bandera en cada semáforo perdido,
en un regreso sin ventana para entrar,
ni llave que perfore los muchos cerrojos de lo no ocurrido,
de lo que debió pasar.
Estas sombras, esta prisa, esta bruma que desvanece las casas
en un gris amarillento;
son exordio de una calma, que entre iglesias vacías se atora
y no atina a llegar.
Todo es mío, porque a través del calabozo de aire que es mi pecho,
ningún abrazo, ningún beso, ningún halago, me podrá estrechar así:
Con la libertad de una gota de lluvia no caída,
con la lentitud de las ramas sobre mi pelo,
con el eco de tu voz, atorado en la garganta,
como el viento húmedo que traspasa mis labios.
Lejos de ti, es este mi territorio, donde no aguardo falsas esperanzas,
donde no me azora el ceño fruncido de la duda.
Somos yo y las horas oscuras, frente a ti, piel de noche,
zorro merodeando en mis arterias, robándome el pálpito sereno.
Es mía esta noche, porque en su furia apagada soltaré mi concilio,
me dejaré abrazar en su intemperie,
muy lejos ya del desierto vasto de lo que no pasó entre tú y yo.
y sus migajas de festejos agonizantes.
Reclamo este espacio para condenar tu ausencia.
Para que las palabras dichas no se ahoguen en el pasar de taxis,
en el mar de silencio que azota tu contrición.
La noche es mía, pongo mi bandera en cada semáforo perdido,
en un regreso sin ventana para entrar,
ni llave que perfore los muchos cerrojos de lo no ocurrido,
de lo que debió pasar.
Estas sombras, esta prisa, esta bruma que desvanece las casas
en un gris amarillento;
son exordio de una calma, que entre iglesias vacías se atora
y no atina a llegar.
Todo es mío, porque a través del calabozo de aire que es mi pecho,
ningún abrazo, ningún beso, ningún halago, me podrá estrechar así:
Con la libertad de una gota de lluvia no caída,
con la lentitud de las ramas sobre mi pelo,
con el eco de tu voz, atorado en la garganta,
como el viento húmedo que traspasa mis labios.
Lejos de ti, es este mi territorio, donde no aguardo falsas esperanzas,
donde no me azora el ceño fruncido de la duda.
Somos yo y las horas oscuras, frente a ti, piel de noche,
zorro merodeando en mis arterias, robándome el pálpito sereno.
Es mía esta noche, porque en su furia apagada soltaré mi concilio,
me dejaré abrazar en su intemperie,
muy lejos ya del desierto vasto de lo que no pasó entre tú y yo.
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Aujourd’hui c’est ma nuit, avec sa lune cachée dans les vitres embues
et ses miettes de festivités en agonie.
Je réclame cet espace pour condamner ton absence.
Pour que les mots dits ne se noyant pas dans le passé des taxis,
dans le mer de silence que frappe ta contrition.
La nuit est à moi, je mets mon drapeau dans chaque lumière perdue,
dans un retourne sans fenêtres pour rentrer,
ni clés qui peut perforer les verrous de ça que n’est jamais arrivé,
de ça que a du arriver.
Ces ombres, cette hâte, cette brume qui fait évanouir les maisons
dans un gris jaune ;
sont l’exorde d’un calme, qui s’obstrue dans les églises vides
et ne trouve pas façon d’arriver.
Tout est à moi, parce que à travers de la prison d’air qu’est ma poitrine,
aucun embrasse, aucun bise, aucun compliment pourra me serrer comme ça :
Avec la liberté d’une goutte de pluie sans tomber,
avec la lenteur des branches sur mes cheveux,
avec l’écho de ta voix bouché dans ma gorge,
comme vent mouillé en traversant mes lèvres.
Loin de toi, c’est ici mon territoire, où je ne dois attendre faux espoirs,
où je ne suis plus étourdi avec le sourcil froncé de la doute
Nous sommes, moi et les heures foncées, en face de toi, peau de la nuit,
renard qui maraude dans mes artères, en me volant la sérénité du cœur.
C’est à moi la nuit parce que dans sa fureur éteinte je sortirai mon concile,
je va me laisser serrer dans son intempérie,
très loin du ce désert vaste de tous que n’a jamais arrivé entre toi et moi.
et ses miettes de festivités en agonie.
Je réclame cet espace pour condamner ton absence.
Pour que les mots dits ne se noyant pas dans le passé des taxis,
dans le mer de silence que frappe ta contrition.
La nuit est à moi, je mets mon drapeau dans chaque lumière perdue,
dans un retourne sans fenêtres pour rentrer,
ni clés qui peut perforer les verrous de ça que n’est jamais arrivé,
de ça que a du arriver.
Ces ombres, cette hâte, cette brume qui fait évanouir les maisons
dans un gris jaune ;
sont l’exorde d’un calme, qui s’obstrue dans les églises vides
et ne trouve pas façon d’arriver.
Tout est à moi, parce que à travers de la prison d’air qu’est ma poitrine,
aucun embrasse, aucun bise, aucun compliment pourra me serrer comme ça :
Avec la liberté d’une goutte de pluie sans tomber,
avec la lenteur des branches sur mes cheveux,
avec l’écho de ta voix bouché dans ma gorge,
comme vent mouillé en traversant mes lèvres.
Loin de toi, c’est ici mon territoire, où je ne dois attendre faux espoirs,
où je ne suis plus étourdi avec le sourcil froncé de la doute
Nous sommes, moi et les heures foncées, en face de toi, peau de la nuit,
renard qui maraude dans mes artères, en me volant la sérénité du cœur.
C’est à moi la nuit parce que dans sa fureur éteinte je sortirai mon concile,
je va me laisser serrer dans son intempérie,
très loin du ce désert vaste de tous que n’a jamais arrivé entre toi et moi.